Les nombreux cours d’eau du village (Lombray, Prissart, Louvroit , By, Aube) constituent un écosystème bien particulier, avec une faune et une flore qui leur sont propres.
Par exemple ,en bordure du Prissart, la flore comprend :
Dans le Prissart et sur ses berges vit une faune variée.
On rencontre des Vertébrés tels que poissons (Epinoches,…), amphibiens (grenouilles,…), oiseaux (hérons, martins-pêcheurs, canards colverts, poules d’eau,…), mammifères (rats musqués,…).
Parmi les Invertébrés aquatiques, on peut observer des gastéropodes, des larves d’insectes, des sangsues, et des petits crustacés : des Gammares.
Les Gammares sont des bio-indicateurs de la qualité de l’eau. Leur présence ici nous permet d’affirmer que le Prissart est un ruisseau propre, du moins avant la traversée du village !
Parmi les espèces animales qui vivent encore en milieu naturel, on note quelques rapaces dont la chouette effraie.(Tyto Alba surnommée Dame Blanche)
Celle-ci fréquente les milieux ouverts et les bocages et trouve refuge dans les greniers, granges et clochers d’église.
Depuis quelques années , le clocher de l’église saint Martin est régulièrement occupé par ce type de rapace. Ce lieu tranquille et inaccessible aux prédateurs représente la retraite la plus sûre pour la nidification.
Elle chasse la nuit , dans un rayon d’action variant de 0,5 à 3 km. Repérant sa proie grâce à son ouïe très fine et à sa vision nocturne, elle se laisse tomber sur son objectif, les pattes tendues vers l’avant.
Son régime alimentaire se compose de petits rongeurs, campagnols des champs, musaraignes, mulots et parfois d’oiseaux de petites tailles.
Il peut arriver, surtout les soirs d’été, de l’apercevoir perchée sur un piquet de clôture et d’entendre son cri caractéristique dans un arbre.
Une autre espèce animale nocturne que l’on aperçoit régulièrement est la chauve-souris.
La plus commune est la « pipistrelle ». Ce petit mammifère mesure de 31 à 56 mm (corps et tête) et peut atteindre une envergure ailes déployées de 180 à 240 mm. Elle se nourrit d’insecte qu’elle chasse en vol. C’est une espèce protégée qui se reproduit dans les petits interstices des bâtiments relativement isolés. Pour les observer, rien de tel qu’une chaude soirée d’été, aux alentours des champs ou d’un cours d’eau, là où la colonie va pouvoir trouver sa nourriture d’insectes.
La flore de nos talus représente également une richesse oubliée. Parmi l’éventail des mesures agri-environnementales, le fauchage tardif pratiqué par notre commune permet à ces espèces de se développer et de se multiplier.
La tanaisie commune ou Barbotine est une grande plante aromatique aux tiges érigées qui présente des fleurs jaunes et qui est souvent présente dans les talus et fossés. Autrefois, il était coutumier qu'un bouquet séché soit pendu dans les poulaillers.
C’est également un répulsif contre les tiques et les moustiques.
Afin de protéger la biodiversité de la Wallonie, le gouvernement régional a adopté en 2001
le programme Natura 2000 qui se base sur deux directives : la directive habitat et la directive oiseaux.
En 2009, les premiers arrêtés de désignations ont été publiés et il y a actuellement 220.000 hectares qui sont placés en zone Natura 2000.
Concrètement, cela signifie que toute modification du territoire y est interdite de façon à protéger les zones d'habitats de nombreuses espèces d'oiseaux.
A Quévy-le-Petit deux zones font partie de Natura 2000 : le bois du Tilleul et le bois de Courbettes au Blairon et plus généralement tout le cours du By dans sa traversée du village.
Même s’il n’est pas répertorié comme tel, on peut néanmoins admirer le chêne rouge d’Amérique (Quercus rubra) qui se trouve sur la grand place. Il fut planté en 1930 pour commémorer le siècle d’Indépendance de la Belgique. Cet arbre qui fêtera donc bientôt son bicentenaire est le symbole de l’état du New Jersey.